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DISKÖ-MANIAC

DISKÖ-MANIAC

Rock, pop, electro, techno, metal, reggae, dub, chansons françaises... Bref, tout ce qui fait du bruit m'intéresse. C'est quand je veux, où je veux... Je publie mes chroniques, billets d'humeur, interviews éventuelles, décryptage, etc. En toute mauvaise foi... Bien sûr ! Frédérick Rapilly


Talk Talk / The Party’s Over

Publié par FRAP sur 3 Septembre 2022, 12:57pm

RETRO-CHRONIQUE (1982). Alors que la vague New Romantics a fini de déferler en Grande Bretagne (Visage, Spandau Ballet), et qu’une nouvelle génération de groupes passionnés d’électronique pointe son nez (The Human League, Cabaret Voltaire), un quatuor inconnu sort un premier album qui connaît un succès mitigé Outre-Manche.

 

 

… C’EST QUI ?

Quatre britanniques ayant passé des semaines, voire des mois, à créer et répéter ces neuf morceaux et quelques autres dans une pièce dédiée, croisant parfois dans les locaux bien enfumés des musiciens de Bob Marley. Le groupe, qui n’a longtemps pas eu de nom, puis s’est brièvement appelé 300 Cubs, s’est baptisé Talk Talk sur une suggestion de leur chanteur et futur leader, Mark Hollis. Avant, celui-ci a fait partie d’un combo plus ou moins punk du nom de The Reaction ayant publié un single, I can’t resist, n’ayant connu aucun succès. Son nouveau groupe (Talk Talk donc !) s’est aggloméré autour de lui après qu’il a signé un contrat d’artiste, puis rencontré Simon Brenner (claviers) dans un magasin de disques, puis la section rythmique formée par Lee Harris (batterie) et Paul Webb (basse) via une audition organisée par son frère, le producteur Ed Harris.

 

 

… ET C’EST COMMENT ?

Si Mark Hollis, fan entre autres de Miles Davis, imaginait Talk Talk, groupe sans guitariste, comme un quartet de jazz où sa voix n’était qu’un instrument parmi les autres, force est de constater que le premier album sonne typiquement comme un disque de New Wave de l’époque, très produit (trop pour Mark et ses comparses), avec des nappes de claviers un peu partout rappelant Orchestral Manœuvres In The Dark (flagrant, notamment sur It’s so Serious) mais il continue de dégager un certain charme bien des années plus tard. La voix déjà singulière de Mark Hollis y semble un peu étranglée et dégage une sorte de mélancolie fin-de-siècle (sur Today, Have You Heard The News ? ou The Party’s Over). Moi, je continue de chérir Mirror Man et son petit côté orientalisant, premier titre sorti en single du groupe et premier titre m’ayant fait découvrir le groupe. J’ai aussi un gros faible pour la ballade The Party’s Over qui me semblait la chanson parfaite à passer sur la platine pour annoncer que la boum était finie, qu’il fallait ranger les bouteilles d’Orangina et en profiter pour danser un dernier slow dans le garage transformé en discothèque avec Caroline, Sarah ou Delphine avant que les parents ne rappliquent et que les lumières ne se rallument. « Putain, fait chier… Il est même pas minuit ! »

Frédérick Rapilly

Cote d’amour = 70 %

New Wave / Synth-Pop. EMI, 10,49 E en CD. Réédité par Warner Music UK en version vinyle pour le 40ème anniversaire de sa sortie à 20,27 E

A rapprocher (à l’époque) de… Tears For Fears, Depeche Mode

 Talk Talk / The Party’s Over
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