Death Bells / Between Here & Everywhere

... C'EST QUI ?

A priori, un duo originaire de Sydney (Australie) formé en 2015 ayant fini par se poser quelque part en Californie. Présentés dans une certaine presse rock comme les lointains rejetons d'Echo & The Bunnymen et de Tears For Fears, Will Canning et Remy Vaselis avaient de quoi intriguer tout bon amateur de New Wave/Post Punk...

... Et C'EST COMMENT ?

Pas terrible. Ce troisième album du groupe s'écoute d'une oreille plutôt distraite mais on a du mal, en tous cas, moi j'ai eu du mal à distinguer une chanson qui me fasse soudain dresser les poils. A part le 3ème titre, Lifespring, qui dégage une sorte de menace diffuse et évoque plutôt les Belges de The Names au début des années 80 pour ce son typiquement cold wave à la batterie mate, presque étouffé, sa guitare très tendue, tandis que la voix du chanteur joue par-dessus la carte de l'indifférence. Le morceau devient un peu plus intéressant grâce à un remix (American Dance Ghosts Remix) qui l’entraîne vers une sorte d’electro gothique inquiétante. Pour le reste, si l’on retrouve quelques réminiscences d’Echo & The Bunnymen, voire de The Chameleons sur l’album notamment sur le titre d’ouverture (Passerby), voire de Joy Division (Hysteria), Death Bells peine à proposer quelque chose de saillant, de percutant, et reste dans une certaine zone de confort bien brumeuse, mais aussi assez déliquescente. Bref, on s’emmerde quand même pas mal. Quant à l’allusion à Tears For Fears lu sous la plume d’un éminent chroniqueur de la presse rock, j’ai eu beau écouter le disque de long en large, je cherche encore la bribe de mélodie qui aurait pu m’évoquer, même de loin, leur tout premier album The Hurting.

Frédérick Rapilly

Cote d'amour = 30 %

En un mot : lancinant 

New Wave. Dais Records, en téléchargement 7,99 E, en vinyle 22,99 E (sorti en France le 15 juillet 2022)

Dans le même genre aujourd’hui : Interpol…