Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

DISKÖMANIAC (Musicmaniac)

DISKÖMANIAC (Musicmaniac)

Rock, pop, electro, techno, metal, reggae, dub, chansons françaises... Bref, tout ce qui fait du bruit m'intéresse. C'est quand je veux, où je veux... Je publie mes chroniques, billets d'humeur, interviews éventuelles, décryptage, etc. En toute mauvaise foi... Bien sûr ! Frédérick Rapilly journaliste, auteur et romancier (Télé 7 Jours, Magic RPM, Twice, Bretagne Actuelle, Pop Pop Magazine...)


TEPR / TECHNOSENSIBLE

Publié par FRAP sur 20 Janvier 2021, 18:12pm

Catégories : #Electro, #Breton, #House

RETRO-CHRONIQUE (2019). C’est un album qui traîne sur ma table de salon depuis des mois et qui s’immisce je-ne-sais-trop-comment (Télépathie ? Poltergeist ?) régulièrement dans mon lecteur CD, à moins que je ne l’écoute tout simplement en streaming via mon IPhone. Un titre en intro, Ciani’s Wave(en hommage, paraît-il, à Suzanne Ciani, une pianiste, pionnière des effets sonores), un morceau qui donne l’impression de se plonger dans un immense océan, parsemé de petits moments de félicité. Ou quand l’electro arrive en quelques notes à vous installer dans un instant suspendu de félicité. Un morceau que l’on pourrait qualifier de Grand Bleu, avec un bout d’arc-en-ciel à l’horizon. Je ne m’en lasse pas. Après, ça tabasse avec 1980, titre gentiment bourrin qui vous immerge cette fois dans l’ambiance d’une rave… Boom-boom-boom. J’aime moins le titre Heliumchanté par Penguin Prison qui me rappelle l’electro un peu cheesy qui passait en boucle dans les discotecas de la Costa Blanca et de la Costa Dorada. C’est efficace mais moins poétique. Le 4èmemorceau, baptisé 4th Kind, installe un truc irrépressible, une envie de galoper jusqu’à la fin de la Terre, en secouant la tête comme un idiot. Quelque chose de bondissant. S’il y avait un clip, on imaginerait bien une balle en caoutchouc blanc rebondissant à l’infini.A le réécouter, ce titre me rappelle  un je-ne-sais-quoi des anglais de Fluke ou de 808 State dans les années 90. Fan de Depeche Mode, le breton Tanguy Destable, alias Tepr, collaborateur régulier des autres bretons de Yelle (notamment sur leur dernier album, L’Ere du Verseau), mais aussi de Woodkid, vous embarque ainsi pendant plus de six minutes dans un doux labyrinthe sans issue. La cadence ralentit sur Alriteavec à la voix, l’américaine Coco Bans. Une petite mélodie avec toujours ce côté élégiaque et planant qu’arrive à mettre en place avec une apparente facilité Tepr. On repart en mode running sur Hyperion. Pas grand-chose à dire. Efficace. On verrait bien le titre illustrer des scènes de poursuite dans un blockbuster hollywoodien. Les choses sérieuses reprennent avec Why Don’t You, très eurodance, mais qui fonctionne à 100 % avec la voix suave de Jafaar. Une petite pépite rose. L’album emprunte une autre direction avec Mindfunk, qui explore un truc hyper rythmique mais n’arrive pas à décoller complétement. J’ai un peu zappé Taste of Love, faute d’y trouver un grand intérêt. Idem avec le titre Silence, qui pourtant, arrive à distiller une sorte de mélancolie sous le déluge de beats. Deep Waterarrive ensuite avec en featuring Claude Violante. C’est grandiose, un peu pompier, et le titre n’arrive pas à m’accrocher plus que cela. L’album s’achève sur un Motherlandqui semble malheureusement ne pas pouvoir déployer suffisamment ses ailes pour s’envoler. Un disque imparfait (ce qui fait son charme) qui joue des contrastes mélancolie/tabassage mais sur lequel, quelques titres suffisent à mon bonheur…

 

Cote d’amour = 70 %

 

Frédérick Rapilly

TECHNO-ELECTRO. Technosensible, Parlophone

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents