Talk Talk restera une énigme, dans l’histoire de la musique pop anglaise. Le groupe mené par Mark Hollis démarre sur les chapeaux de roues, dès 1982, avec des singles qui grimpent très hauts dans les charts européens (le mythique Such a Shame, avec ses cris d’éléphants en introduction, ou bien le ryhtmique Life’s What you Make It)... sauf en Angleterre. Leur maison de disque de l’époque les voit comme les nouveaux Duran Duran, et les pousse à produire ces pop songs synthétiques qui correspondent à l’ère du temps.
Mais, c’est vers Stockhausen, Arvo Part ou Ligeti que Mark Hollis reconnaît ses maîtres.
D’albums en albums, Talk Talk tourne le dos aux clowneries de l’industrie musicale, pour tenter d’approcher la musique parfaite et recherche le dépouillement musical, jusqu’à la dernière appararition de Mark Hollis dans un album éponyme, paru en 1998.
Depuis : le silence.
25 février 2019, on apprend sur le compte de twitter de Matt Johnson, du groupe The The, que Mark Hollis est décédé d’une «maladie courte», à 64 ans.
Frédérick Rapilly se plonge dans l’histoire de ce groupe hors norme, prétexte pour une ballade dans les années 80 de la pop-music anglaise.
Nous découvrirons aussi le legs laissé par Mark Hollis, qui a fortement influencé des groupes comme Radiohead, Arcade Fire, le compositeur Max Richter ou bien Alain Bashung (surtout pour son album Chatterton).
Lancement sur Ulule de l'opération de crowfunding pour la sortie programmée de "Mark Hollis, l'art de l'effacement" en février 2021
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