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DISKÖMANIAC (Musicmaniac)

DISKÖMANIAC (Musicmaniac)

Rock, pop, electro, techno, metal, reggae, dub, chansons françaises... Bref, tout ce qui fait du bruit m'intéresse. C'est quand je veux, où je veux... Je publie mes chroniques, billets d'humeur, interviews éventuelles, décryptage, etc. En toute mauvaise foi... Bien sûr ! Frédérick Rapilly journaliste, auteur et romancier (Télé 7 Jours, Magic RPM, Twice, Bretagne Actuelle, Pop Pop Magazine...)


PIKKU / 5,3,2,1

Publié par FRAP sur 24 Janvier 2020, 17:54pm

Catégories : #Album, #Clip, #Découverte, #Trip Hop, #Electro folk, #Polonaise

CHRONIQUE (2020). Si le premier album sortie fin 2019 de cette Polonaise devenue Parisienne fait surgir d’emblée l’ombre de Björk, Pikku s’en détache avec beaucoup de liberté en chantant ses drôles de comptines hallucinogènes. Aussi perchée qu’intriguante.

 

Pikku est polonaise, mais son nom d’artiste est finlandais et signifie « Petit » en finnois. J’ai vérifié rapidement avec un traducteur sur Internet, et c’est exact mais il peut aussi signifier « Tout Petit. » Je n’ai jamais rencontré Magdalena Stroj, alias Pikku, dans la vraie vie (In Real Life, IRL pour les geeks) mais malgré son pseudonyme étriqué, cette artiste polyglotte qui passe de l’anglais au polonais, voir au français et au japonais sur les textes qui parsèment ce qui semble être son premier album ne manque pourtant pas d’ampleur. Alors oui, il est vrai que l’on songe aussitôt à Björk en particulier sur les mignardises du morceau Nuku Nuku Li, sorte de mélodie évanescente accompagnée d’un piano délicat. Mais passé la première écoute, voir la deuxième, difficile de ne pas tomber sous le charme de cette artiste qui fait aussi songer à l’américaine Suzanne Vega un peu passée de mode aujourd’hui. Pikku s’amuse aussi avec des percussions de langue, des violons qui font pleurer ou rêver (Pillow Sessions) ou s’essaie à une comptine hors-temps, hors-cadre, avec Madame Raymonde qui emmène l’auditeur très très loin, finissant dans une sorte de transe électronique. Le disque se poursuit sur Scarecrow, ballade solaire qui fait de nouveau beaucoup songer à Björk quand la voix passe de l’angélique au démoniaque. Il s’achève sur Les Brou Brou Brou, grand n’importe quoi complétement maîtrisé, accompagné cette fois d’un ukulélé. En résumé, ce 5, 3, 2, 1, c’est un peu les quatre saisons. On passe de l’été à l’hiver en deux temps, trois mouvements, sans trop comprendre, assez désarçonné à la première approche. Et puis on y revient. Une fois, deux fois, trois fois. Content d’avoir découvert une artiste un peu à part.

Frédérick Rapilly

Cote d’amour = 80 %

 

Electro-Folk. Lafolie Records, 11,99 en téléchargement.

* En concert (showcase) au Walrus Disquaire Café, à Paris, le vendredi 31 janvier à 19.00. Adresse : 34, rue de Dunkerque, 75010 Paris.

PIKKU / 5,3,2,1
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