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DISKÖMANIAC (Musicmaniac)

DISKÖMANIAC (Musicmaniac)

Rock, pop, electro, techno, metal, reggae, dub, chansons françaises... Bref, tout ce qui fait du bruit m'intéresse. C'est quand je veux, où je veux... Je publie mes chroniques, billets d'humeur, interviews éventuelles, décryptage, etc. En toute mauvaise foi... Bien sûr ! Frédérick Rapilly journaliste, auteur et romancier (Télé 7 Jours, Magic RPM, Twice, Bretagne Actuelle, Pop Pop Magazine...)


Dido : « Un type dansait comme un fou sur un titre de No Angel... » (2019)

Publié par FRAP sur 27 Mars 2019, 17:18pm

Catégories : #Album, #Anglais, #Clip, #Electro, #Folk, #Pop, #Pop anglaise, #pop, #Dido

 

INTERVIEW (2019). En 1999, le premier disque de cette inconnue, ex choriste du groupe electro Faithless (formé par son frère Rollo), s’était vendu à plus de 22 millions d’exemplaires dans le monde. Après quasi quinze ans de silence, la chanteuse britannique et de lointaine ascendance française, aujourd’hui maman d’un petit garçon de 7 ans, fait son grand retour avec Still on my mind. Elle est en concert en France à L'Olympia (Paris) le 21 mai, et plus tard à La Seine Musicale le 22 novembre (Paris). 

 

Je ne vais vous demander où vous étiez-vous cachée depuis si longtemps, mais plutôt comment allez-vous ?

Dido : Je vais très bien, merci.

… Je vous pose la question car un journaliste très très curieux avait un jour sonné chez Kate Bush après qu’elle soit devenue maman et lui avait demandé ce qu’elle faisait depuis tout ce temps. Et Kate ne s’était pas démontée, et l’avait gentiment fait entrer dans sa cuisine, ouvert les placards et répété : « Des gâteaux, des gâteaux, des gâteaux... pour mon fils ! »

D. : Moi, j’avoue que ce n’était pas de la pâtisserie. Ce n’est pas ma spécialité.

Vous dîtes que vous visualisez le monde sous forme de chansons. Est-ce pareil pour les gens ?

D. : Oui, et non… En fait, c’est le fait d’avoir une conversation avec quelqu’un qui va me le faire voir sous forme d’une chanson. Tenez, pour l’instant, avec vous, j’ai Thank You en tête (un de ces premiers tubes). Peut-être que j’aurai l’idée d’un morceau sur vous plus tard.

Et pour votre compagnon, ou votre fils ?

D. : En fait, quand je chante un de mes titres c’est comme si j’embarquais dans une machine à remonter le temps et je sais exactement où j’étais et ce que je faisais quand je l’ai écrit, et surtout ce que je ressentais.

Entre Adèle, Tracey Thorn du duo electro-folk Everything But The Girl, Amy Winehouse, qu’est-ce que l’on met dans le lait des bébés en Grande-Bretagne pour que vous chantiez toutes si bien ?

D. : Je ne sais pas… La pluie sans doute. Je rigole mais ce n’est pas complètement idiot. A force de rester coincées à l’intérieur des maisons, cela force à devenir créatives.

Comment réagissez-vous quand vous entendez un de vos morceaux par hasard ?

D. : C’est toujours tellement étrange. Une fois, j’étais dans un bar en Thaïlande et une fille a commencé à chantonner une version lounge d’un de mes tubes. Et moi, je me demandais s’il y a avait une caméra de téléréalité qui me filmait. Une autre fois, j’étais en Ethiopie au milieu de nulle part dans une voiture, et quelqu’un expliquait à une autre personne ce que je faisais. Pour aider, j’ai commencé à murmurer la mélodie de Here with me, et là tout le monde s’est mis à la reprendre en chœur. Whouah ! Cela donne l’impression que le monde est tout petit et surtout que vous en faîtes vraiment partie. Une de mes amies revenait d’Inde et me disait : « Tu sais que tu es super célèbre là-bas ! » Et moi, j’ai répondu : « Ah, bon ? Mais je n’ai jamais mis les pieds en Inde de toute ma vie… »

Quand votre tout premier album, No Angel, est sorti d’abord aux Etats-Unis en 1999, qu’avez-vous fait de très particulier à New York ?

D. : Oh, comment savez vous ça ? Personne ne me connaissait, et je suis allé dans un grand magasin à Times Square pour voir si mon disque était vraiment disponible. Et j’ai vu ce mec qui était devant une borne d’écoute. Il avait un casque sur les oreilles et il dansait comme un fou, tout seul, sur un titre de No Angel. Je n’ai jamais su lequel. J’était super émue.

Vous n’avez pas été le voir ?

D. : Je lui aurais dit quoi ? « Bonjour, je suis Dido. » Il ne m’aurait jamais cru.

Et cette fois, pour la sortie de Still on My Mind, vous avez prévu quoi ?

D. : De profiter d’une bonne tasse de thé.

 

 

Interview Frédérick Rapilly, 31 janvier 2019, à Paris

 

* Still on My Mind (BMG)

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