CHRONIQUE (2019). Je confesse que je n’avais jamais entendu parler, ni même simplement écouté voilà quelques semaines aucun des morceaux (une demi douzaine sur Deezer) de cette artiste belge qui se présente comme « la descendante d’une tribu Yoruba du Nigeria » sur la biographie fournie par sa maison de disques (Vrai ? Pas vrai ?), mais au vu du vidéo-clip aussi moite et obsédant que la pulsation qui structure ce « Paténipat » complétement dément, il y a de quoi être curieux. Le refrain, « Zandoli pa té ni pat » aurait pour signification « Le gecko n’a pas de jambe », mais peu importe, ce qui compte, c’est juste ce titre excellent qui fait penser à la transe punk electro que produit un groupe comme 10LEC6 (voir ou écouter « Quakerz » ou « Bone Bame »), ou un artiste comme Tshegue (« Survivor », « Muanapoto »). Parfaitement jubilatoire. D’autant que « High Lights », autre titre de Charlotte devant figurer sur un EP attendu le 8 février, prolonge cette sorte de pop électronique trafiquée, toujours percussive, mais avec un chant très Tongue-in-cheek moins rentre dedans. Franchement, à découvrir et un clip qui donne juste envie de se jeter sur le dancefloor et de se trémousser comme un idiot, juste au rythme des incantations yorubesques de cette drôle de Charlotte.
Frédérick Rapilly
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Pop electro. EP Zandoli, Pias, sortie le 8 février. 4,99 E